#21
|
|||
|
|||
Trích:
|
#22
|
|||
|
|||
Trích:
Nhưng thui, bỏ qua vấn đề này đi. Nói tới nói lui hoài mất vui ... phải hông chị chiconuong của em ? |
#23
|
||||
|
||||
Trích:
__________________
Sầu mong theo lệ khôn rơi lệ Nhớ gởi vào thơ nghĩ tội thơ (Quách Tấn) |
#24
|
|||
|
|||
Trích:
Người ta đã gọi chiến thắng của Nguyễn Huệ trước quân Xiêm là chiến thắng Rạch Gầm Xoài Mút, em có thể cho biết xuất xứ của hai tên riêng này nếu nó không là sông hay rạch gì đó thì nó nghĩa là gì không? Và tại sao em có thể khẳng định từ xưa người ta đã chẳng gọi 2 con rạch là thế không ? Cũng ko muốn viết nữa, nhưng chị nghe Rạch Gầm Xoài mút quen tai rồi, muốn tìm hiểu thêm một chút, thực chất nó là gì ?
__________________
Đói đói đói Khát khát khát |
#25
|
||||
|
||||
Copy cái này về cho chiconuong đọc chơi :
La bataille de Rach Gâm - Xoài Mut au XVIIIe siècle Rach Gâm et Xoài mut sont deux arroyos du sông Cuu long (fleuve des neuf dragons). Ils se jettent dans le fleuve My tho. Le sông Xoài mut porte un autre nom : sông An duc, car il se jette dans le fleuve My tho dans la région de An duc. On l’appelle sông Xoài mut car sur les deux bras de fleuve, surtout sur la rive droite, existent les bois de manguiers sauvages dont le fruit est petit, la pellicule intérieur mince et le noyau gros. Comme le noyau est gros, ce fruit porte le nom Xoài hôt (mangue à noyau) ou Xoài mut (mangue à sucer). Le fleuve qui coule à travers de ces bois porte le nom de ce manguier : Xoài mut. "En juillet 1784, Bangkok envoya un corps expéditionnaire de 50 000 hommes au Vietnam : 30 000 fantassins passant par le Cambodge par voie de terre, et 20 000 marins montés sur 300 jonques de guerre, par voie de mer 44. "Plus tard, dans les lettres en caractères démotiques de Nguyên Anh recueillies par le père Cadière, le traitre lui-même était obligé de le reconnaître. "Les siamois donnent libre cours à leur sauvagerie et leur arrogance : ils violent les femmes, pillent les biens, massacrent sans pitié les gens. Même les vieillards et les enfants ne trouvent grâce devant eux !" 45 Dans un édit impérial au peuple des deux préfectures de Quang Ngai et Quy nhon en 1792, Nguyên Huê a écrit : "D’où que je conduise la grande armée, les ennemis perdront ou s’anéantiront. D’où que j’élargisse la bataille, les armées cruelles des Siamois ou des Qing doivent être soumises" 46. Sa stratégie navale est décrite par Lê Thành Khôi : "Il rechercha en premier lieu la destruction de l’ennemi et non l’occupation de territoire. Il l’obtint en concentrant ses forces successivement contre chacune des armées adverses et en gardant toujours l’initiative. Il coordonna étroitement l’action terrestre et navale, s’appuyant principalement tantôt sur l’une, tantôt sur l’autre. Il fit preuve d’une mobilité étonnante, passant rapidement d’un champ de bataille à un autre et frappant très vite". "Huê mit à profit les facteurs naturels. Pour attaquer la flotte de Nguyên Anh qui défendait Gia dinh, il attendit le flux et que le vent soufflât de la mer vers la terre (...) Sur terre, Huê innova en lançant dans la bataille ses éléphants qu’il avait fait transporter par mer (ce qui impliquait une bonne organisation logistique). La bataille décisive se déroula le 20 janvier 1785. Les forces alliées des Siamois et des Nguyên la déclenchèrent à l’aube. Le moment avait été choisi, non seulement pour faire jouer à plein l’effet de surprise, mais encore pour profiter de la marée descendante et de la direction du vent, qui poussaient les eaux vers la mer, à l’avantage des attaquants, mais au détriment des attaqués dont les forces étaient massées en aval du fleuve. L’ennemi projetait de détruire par le feu les jonques de guerre Tây son qui barraient le fleuve Tiên et, ensuite, de porter ses coups décisifs sur My Tho. Mais la bataille suivit un scénario différent. Après avoir forcé le barrage et mis hors combat un certain nombre de jonques vietnamiennes, qui ne jouaient qu’un rôle d’amorce pour attirer la flotte ennemie dans l’embuscade, les 300 jonques siamoises se lancèrent à la poursuite de celles qui s’enfuyaient, tombant dans le piège qui leur était tendu. Quand il fit jour, l’avant-garde siamoise avait dépassé l’embouchure du Xoài mut et filait en direction de My tho. Juste à ce moment, les eaux du fleuve revenaient à la marée montante et le vent avait aussi changé de direction, soufflant de la mer vers la terre. Au signal donné, les forces vietnamiennes embusquées sur le Xoài mut surgirent pour lui couper la route, la destruction en étant confiée aux comités partant de My Tho. Elles tombèrent sur la flotte siamoise juste au moment où les forces embusquées sur le Rach Gâm, sorties de leur cachette, lui coupèrent la retraite. L’ennemi fut comme pris dans une nasse. Les fantassins et les artilleurs vietnamiens massés dans les îles et sur les rives du fleuve, faisaient pleuvoir sur lui toutes sortes de projectiles. Les unités siamoises furent presque toutes anéanties, à l’exception d’un petit nombre de fuyards, dont les généraux siamois Chieu Tang et Chieu Suong et le traitre Nguyên Anh. "Nguyên Huê, le plus grand chef militaire vietnamien au XVIIIe siècle, avait 32 ans lorsqu’il remporta la victoire de Rach Gâm Xoài mut. Quatre ans plus tard, à l’occasion du Têt de 1789, il fera faire à ses forces armées une marche-éclair jusque dans le delta du fleuve Rouge, ou il écrasera en dix jours une armée d’agression chinoise de 290 000 hommes dépêchée par la Cour des Qing" 47. Après ces victoires, il devient empereur en 1789. Dans l’histoire vietnamienne, les bons généraux sont souvent les meilleurs hommes d’Etat. ________ Notes: 1 Phan Huy Lê, Môt sô trân quyêt chiên chiên luoc trong lich su dân tôc (Un certain nombre de combats stratégiques dans l’histoire nationale), éd. de l’Armée populaire, Hanoï, 1976, p. 12. On compte du IIIe siècle A.C. jusqu’en 1789, 10 guerres d’indépendance : 2 (Nguyên su = Histoire des Yuan), livre 14 (Ban ky) p. 10, cité dans Cuôc Khang chiên chông xâm luoc Nguyên-Mông (La Résistance contre l’invasion des Yuan-Mongols au XIIIe siècle), Hanoi, Ed. des Sciences sociales, 1972, p. 260. 3 Chronologie des quatre premières occupations des Chinois : 4 * La résistance menée par Mme Triêu à l’occupation chinoise (en 248). 5 La guerre conduite par Lê Hoàn contre les Song du Nord (Bac Tông). 6 La guerre conduite par Trân Hung Dao contre les Yuan-Mongols. 7 Dào Duy Anh, Viêt Nam Van Hoa Su cuonq, et Pham Van Son, Viêt Su Toàn Thu. 8 Lê Hoàn deviendra en 980 le roi Lê Dai Hành après l’assassinat du roi Dinh Tiên Hoàng et de son fils aîné. 9 Trân Trong Kim, Viêt Nam Su Luoc, (Abrégé de l’histoire du Viet-Nam) Hanoï, Imprimerie Vinh Thành, 1928, p. 70. 10 repris par Pham Van Son, Viet Su Tân Biên, p. 162. 11 La dynastie des Dinh (968) coïncide avec la fin de la période dite des Cinq Dynasties" (VN = Ngu dai) dont la dynastie des Zhou (960). 12 Quan thuy trong lich su chông ngoai xâm, p. 92. 13 Parmi les pays du "monde chinois", Tuong quân (troupes à éléphant) est l’une des caractéristiques de l’armée vietnamienne d’autrefois. L’éléphant est le plus gros animal terrestre avec sa hauteur de 2 à 3,70 mètres et sa peau épaisse. Il est utilisé dans l’armée vietnamienne comme un "blindé". 14 Phan Huy Chu, dans son ouvrage Lich triêu Hiên chuong Van tich chu, a dressé une liste des ouvrages capturés. Beaucoup d’entre eux ne sont plus en possession de l’Etat vietnamien. 15 D’après la revue spécialisée Nghiên cuu Su hoc (Etudes historiques) N° 5 (176) (septembre + octobre 1977), "Vai tro cua Thuy quân Viêt Nam trong lich su dân tôc" (Le rôle de la marine dans l’histoire du Vietnam). 16 La terminologie contemporaine Nai quân est un néologisme. Il s’agit du nom officiel de la marine vietnamienne écrit dans l’Edit n° 2 en date du 6 mars 1952 de S.M. Bao Dai relatif à la création de la Hai quân Viêt Nam (Marine vietnamienne). 17 Quân luc Viêt Nam Công hoà trona giai doan hinh thành (1946-1955) (La naissance des forces armées de la République du vietnam), édité par 5e Bureau de l’état-major des Forces armées de la République du Vietnam (Section d’Histoire militaire), Saïgon, 1972, p. 351. 18 Du Champa, royaume qui occupe les hauts plateaux de l’Annam. 19 Lê Thành Khôi, Histoire du Viet Nam, Sudestasie, 1981, p. 165. 20 L’Etat du monde 1987-1988 (Annuaire économique et géopolitique mondial), La Découverte, 1987, pp. 96 et 256. 21 Jacques Dars, La Marine chinoise du Xe siècle au XIVe siècle, CFHM-Economica, 1992. 22 Lê Thành Khôi, op. cit., pp. 159-160. 23 Ibid. 24 Ibid. 25 En 1954, dans le cadre de la Conférence de Genève, Bao Dai a demandé au gouvernement français d’intervenir pour fixer au 17e parallèle de latitude la limite entre le Nord et le Sud Vietnam. La raison est l’existence des tombeaux des Nguyên aux environs de Huê, ancienne capitale du Vietnam. Cette ville se trouve au dessous du 17e parallèle. 26 Lê Thành Khôi, op. cit., p. 160. 27 Lê Thành Khôi, op. cit., p. 161. 28 Lê Thành Khôi, op. cit. p. 182. 29 Ibid. 30 Le terme Binh bô (Binh = avant Bô) = ministère de l’armée) qu’on a utilisé autrefois est complètement différent du terme Bô binh armée de terre ou infanterie. 31 "Nos traditions militaires", Etudes vietnamiennes, n° 55 (1958), Hanoï, p. 37. 32 Jung Pang lo, "The Emergence of China as a sea power during the late Song and early Yuan Periods", The Far Eastern Quarterly, n° 4, vol. XIV, 8/1955, p. 503. 33 J. de Goldfiem, Histoire des techniques militaires en Chine (polycopié), p. 109. 34 Nos traditions militaires, p . 38. 35 ibid, p. 52. 36 ibid, p. 50, les mots de l’ambassadeur Yuan écrits dans An Nam Tuc su (Affaires d’Annam) (Annam = Vietnam). 37 Ibid, p. 50. 38 Nguyên su, Histoire des Yuan, écrite par les historiens chinois. 39 Nos traditions militaires, pp. 59-63. 40 Lê Thành Khôi, op. cit., p. 2 9. 41 Dai Viêt Su Ky Toàn Thu, tome III, p.195. 42 L. Cadière, Le mur de Dônq hoi (Etudes sur l’établissement des Nguyên en Cochinchine) BEFEO, VI, 1909, pp. 95 ss, cité par Lê Thành Khôi, op. cit. 43 L. Cadière, cité dans lê Thành Khôi, op. cit., p. 257. 44 Dai Dông, "La bataille de Rach Gâm-Xoài mut", Courrier du Vietnam, 1-1985, p. 15. 45 Tâp san Su dia (Bulletin d’histoire et de Géographie), n° 11, Saïgon, 1968, cité in idem. 46 Nguyên Luong Bich, Tim hiêu thiên tài quân su cua Nguyên Huê, (Recherches sur les dons militaires de Nguyen Huê), Hanoï, Ed. armée populaire, 1971, p. 422. 47 Dai Dông, op. cit., p. 16. http://www.stratisc.org/pub/mo/pub_mo3_LEDINHTHON.html Tác giả dẫn rất nhiều tài liệu lịch sử, chắc không phải là nói không có chứng cứ đâu nhỉ ?
__________________
Sầu mong theo lệ khôn rơi lệ Nhớ gởi vào thơ nghĩ tội thơ (Quách Tấn) |
#26
|
|||
|
|||
ặc ặc, ông chơi tui nha, biết là tui mù chữ mà huhu , Pháp Phiếc gì chết đi còn hơn :angry:
Nghe tui dịch đây nè, 1 câu thui, lần sau rùi đừng bắt tui đọc mấy cái nì Rach Gâm et Xoài mut sont deux arroyos du sông Cuu long <<< Đến Rạch Gầm vừa ăn vừa mút Xòai xong đau bụng phải đi xuống sông Cửu Long <_<
__________________
Đói đói đói Khát khát khát |
#27
|
|||
|
|||
Trích:
TôQuyến |
#28
|
|||
|
|||
:( em ui, nếu mà có thời gian trả lời cho chị nhé, gửi private mess cũng được, tại chị cũng muốn biết mà chẳng hỏi được ai :)
__________________
Đói đói đói Khát khát khát |
#29
|
||||
|
||||
Trích:
không bàn về việc dịch nha, đâu có biết tiếng Hán nà ! chỉ góp ý về bài thơ ĐL câu đầu : viết không rõ nghĩa 2 câu thực : trăng gió không đối với thân trinh câu 6: rêu phơi nghe hơi kỳ câu 7: chữ tối không hợp bảo góp ý thì góp, đừng có cãi cối à ? hong rảnh đâu mà cãi lộn !
__________________
Sầu mong theo lệ khôn rơi lệ Nhớ gởi vào thơ nghĩ tội thơ (Quách Tấn) |
#30
|
|||
|
|||
Trích:
câu 3,4 : ò, không đối từng từ nhưng đối kiểu nghĩa không được à <_< thế đổi thành gì bây giờ phò, động não giùm coi :lol: tại sao rêu phơi và tối ko hợp ? hung hiểu, nghĩa đúng mà , mờ mịt cho là tối luôn, khi đó tấm gương mới thấy sáng mà <_< , rêu ko phơi ngoài trời thì trong nhà chắc <_< Lói chung là dịch quá thoáng kaka, 2 câu này ko sửa đâu cha :P
__________________
Đói đói đói Khát khát khát |
Ðiều Chỉnh | |
Xếp Bài | |
|
|